Nous sommes heureux de vous annoncer que le gardien de notre équipe D2, le Canadien Devin McDonald, a offert ses services en tant que coach de nos jeunes gardiens meudonnais. En plus de sa carrière sans tâches en D2, Devin a aussi été nommé meilleur gardien de but 2018-2019 de la ligue NCAA III, où il jouait jusqu’à l’année dernière, avec un pourcentage d’arrêt de 94%. Son équipe a d’ailleurs gagné le championnat la même année.
La formation des jeunes est l’un des piliers majeurs du Meudon Hockey Club. Nous nous efforçons d’offrir à tous les enseignements qui leur permettront de progresser, ainsi que les meilleures conditions d’entraînement possibles. Le club peut par ailleurs se vanter de ses labels FFHG, décernés aux clubs français pour la qualité et l’officialité de leur formation.
C’est donc une opportunité unique pour nos jeunes que d’être coachés par un joueur d’un tel niveau. Nous avons interviewé Devin à l’issue de son premier entraînement avec eux :
La formation des jeunes est l’un des piliers du MHC. Que pensez-vous de la formation offerte par le club, et de votre rôle de coach ?
Je pense qu’il y a du bon niveau et surtout de la très bonne volonté. Pour moi c’est une belle opportunité de pouvoir coacher, et comme ça fait presque 20 ans que je joue c’est agréable d’être aussi sur le banc et pas que sur la glace. Les enfants aussi sont très motivés, ils sont assidus et ils écoutent tout ce qu’on leur dit, ce qui est impressionnant à leur âge et surtout avec quelqu’un qui ne parle pas beaucoup français. La langue n’est pas non plus un très grand obstacle, vu que la plupart du temps leur montrer quoi faire vaut mieux que mille explications. En tout cas, je suis très heureux et honoré d’être leur coach !
Donnez-nous une idée de votre rôle auprès des enfants. Que voulez-vous leur apprendre en priorité ? Quels sont vos objectifs avant la fin de la saison ?
Comme dans tous les sports, et surtout à leur âge, il faut toujours travailler les bases pour les assimiler parfaitement et les faire devenir des habitudes. Avoir des bases solides permettra aux enfants de devenir de bien meilleurs gardiens dans le futur, surtout pour quand ils monteront de niveau et se retrouveront face à de très bons joueurs, qui lanceront le palet avec plus de précision et puissance. Personnellement, je n’ai jamais eu de coach gardien avant mes 13 ans, alors je pense vraiment que c’est génial pour eux de pouvoir en avoir un si tôt.
Quelle est la plus grande marge de progression pour les jeunes gardiens ?
Apprendre à faire les choses de manière régulière, être constant dans son travail, et être sérieux quand il le faut. A leurs âges, les joueurs savent déjà lancer le palet assez haut dans la cage et c’est difficile de l’arrêter quand on est petit, alors il faut vraiment être sérieux dans sa méthode, son travail, et comme je l’ai dit, avoir des bonnes bases ; la technique des joueurs qu’ils affronteront n’ira qu’en s’améliorant, alors eux aussi doivent progresser. Du sérieux à l’entraînement, mais aussi au match, car ils doivent savoir utiliser ce qu’ils ont appris.
Vous avez été nommé « Goaltender of the Year » 2018-2019 en NCAA III avant de venir en France. Quelles ont été vos premières impressions en D2 et en France en général ?
J’aime beaucoup, j’étais très heureux à l’idée de venir jouer de l’autre côté de l’Atlantique et je suis très content d’être ici. En plus l’équipe a fait un bon début de saison, et je dois dire que les équipes qu’on a affronté étaient très bonnes. Je ne connaissais pas tant que ça le hockey français, et je dois dire que je suis assez impressionné.
L’apprentissage du français, ça se passe comment ?
On fait ce qu’on peut (rires). En tout cas je fais de mon mieux, pour au moins savoir les bases et quelques mots reliés au hockey pour pouvoir communiquer avec les enfants. Les joueurs francophones de l’équipe m’ont aussi beaucoup aidé, je pense qu’être avec eux va sûrement booster mon apprentissage du français, même si j’avoue que j’ai besoin de traduction de temps à autres.